22 oct., 2025

Entre le laboratoire et la réalité industrielle, un élément fait toute la différence dans la réussite d'une mise à l’échelle

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  1. Dans le monde des jeunes pousses technologiques, les idées ne manquent pas. Le grand défi est plutôt de transformer une preuve de concept en un actif industriel fiable, sécuritaire et rentable. Cette mise à l’échelle, souvent appelée scale-up, est un passage aussi stimulant que complexe : on quitte la logique d’expérimentation pour entrer dans celle de l’exécution à grande échelle.

    « En tant que consultant notre rôle dans les projets de scale-up, est d’allier la créativité et le savoir-faire du client à la nôtre pour transformer une idée brillante en un projet réalisable, dans le respect des budgets et des échéanciers, » explique Olivier Bertrand, ingénieur en procédés chez BBA.


    De l’idée à la réalité industrielle : un parcours semé d’étapes clés

    Passer du laboratoire à l’usine commerciale, c’est franchir une série d’étapes clés qui permettent de valider, d’ajuster et de dérisquer la technologie. Dans le langage de l’innovation, on parle souvent du niveau de maturité technologique, ou TRL (Technology Readiness Level). Chaque palier franchi représente une preuve supplémentaire de faisabilité et de fiabilité, un gage de confiance pour les investisseurs et un pas de plus vers la mise en marché.

    1. Laboratoire (TRL 1-3) : Tout commence ici, où l’on explore, teste et confirme la faisabilité d’un procédé. À cette échelle, les ingénieurs cherchent à comprendre les principes fondamentaux, à identifier les risques et à faire tomber les grandes incertitudes. C’est là que naît la preuve de concept, celle qui ouvrira la porte aux premiers investisseurs.
    2. Usine pilote (TRL 4-6) : C’est le premier véritable test en situation réelle. On y reproduit le procédé à une échelle intermédiaire pour vérifier son comportement, ses rendements et sa stabilité. C’est un environnement d’apprentissage où les essais servent à comprendre les réactions imprévisibles, à peaufiner les paramètres et à consolider la confiance technique. « Une usine pilote, c’est fait pour se tromper. C’est le moment d’apprendre, de corriger ce qui ne fonctionne pas et de documenter chaque leçon pour ne pas répéter les mêmes erreurs à plus grande échelle, » ajoute Ulric Chayer, ingénieur mécanique chez BBA.
    3. Usine de démonstration (TRL 7-8) : Cette étape confirme la viabilité du procédé dans des conditions quasi industrielles. Elle permet de mesurer la performance, de rassurer les investisseurs et de préparer le terrain pour la production. Parfois perçue comme facultative, elle est pourtant cruciale.
    4. Usine commerciale (TRL 9) : Enfin, vient le stade commercial où la technologie entre véritablement sur le marché. À ce moment, tout doit être maîtrisé. L’idée de départ devient finalement réalité.


    De l’importance du bon rythme pour une mise à l’échelle réussie

    Beaucoup de jeunes entreprises veulent aller vite, mais les phénomènes de changement d’échelle sont cruciaux à prendre en considération. Un procédé qui fonctionne parfaitement dans une fiole peut, pour plein de différentes raisons, se comporter tout autrement à plus grande échelle. Une progression structurée permet donc de réduire les risques, de sécuriser les investissements et d’augmenter les chances de succès puisque les défis techniques, financiers et opérationnels évoluent à mesure que le projet grandit.


    S’entourer des bons expert·e·s, la meilleure façon d’avancer vite

    Pour réussir une mise à l’échelle, il est essentiel d’être accompagné par une équipe capable de structurer la démarche, de planifier les jalons techniques et financiers et d’anticiper les exigences réglementaires. Les jeunes entreprises disposent souvent de peu de marge d’erreur et de moyens limités ; d’où l’importance de s’entourer des bons partenaires, ceux qui comprennent les contraintes, la vision et savent l’amener plus loin.


    Trouver les bons consultants, c’est avant tout trouver un allié de confiance : une équipe capable de faire progresser la technologie tout en maîtrisant le risque.

    Chez BBA, cela se traduit par une approche très concrète, mais qui reste agile afin de pallier les revirements de situation, parfois nombreux, dans ce type de projet :

    • Bâtir un plan d’exécution solide
    • Définir clairement les priorités ;
    • Simplifier les livrables ;
    • Garder le cap sur la valeur ajoutée.


    « Les jeunes entreprises nous amènent une vision et de l’audace. Nous leur apportons la crédibilité nécessaire pour que cette vision tienne la route, » souligne Ulric Chayer, ingénieur en mécanique chez BBA.


    Quand l’équipe intégrée devient le moteur de l’innovation

    Les projets de scale-up demandent nécessairement de repenser certaines méthodes, d’adapter ses outils et de trouver des nouvelles façons pour livrer vite et efficacement. Travailler au sein d’une équipe intégrée, où les consultants et les clients évoluent côte à côte, favorise une transparence et une réactivité précieuses. Cette proximité crée de la confiance, permet des ajustements rapides et renforce la crédibilité du projet, tant auprès des investisseurs que des autorités.


    Et si la clé du succès, c’était avant tout de bien choisir l’équipe avec qui faire grandir vos idées?

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